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Voyage en side car au Maroc 36

Publié par : pierre49590 le 09/04/2025
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Le corps vidé de toute substance, comme une coquille délaissée par l’énergie, je décidai qu’il était temps de m’accorder une véritable pause. Une journée rien que pour moi, une parenthèse de bien-être où je pourrais enfin me recentrer. Mon choix se porta naturellement sur le salon de massage que j’avais découvert récemment, un havre de paix aux effluves boisées et aux lumières tamisées, où chaque visite semblait suspendre le cours du temps. Ce n’était pas l’idée de retrouver mon beau masseur sénégalais qui me poussait à y retourner, bien que ses mains expertes et ses étreintes brûlantes aient laissé sur ma peau et mon corps des souvenirs troublants. Non, cette fois-ci, ce n’était pas le frisson d’une tentation que je recherchais, mais un abandon total, une plongée dans une bulle de douceur où je ne penserais qu’à moi, à mon corps fatigué, à cette nécessité impérieuse de me régénérer.
Le patron, personnage à l’allure byzantine et à la voix mielleuse, me reconnut aussitôt et s’empressa de venir à ma rencontre. Son visage s’éclaira d’un large sourire, un peu trop appuyé pour être tout à fait sincère, tandis qu’il ouvrait grand les bras comme pour m’englober dans son enthousiasme factice.
— Ah ! Cher Monsieur, quel plaisir de vous revoir dans mon modeste établissement ! s’exclama-t-il d’un ton exagérément chaleureux. Votre retour ne peut signifier qu’une chose : vous avez été pleinement satisfait par nos prestations !
Tout en parlant, il me scrutait d’un regard lourd de pensées intérieures, un éclat entendu brillant au fond de ses prunelles.
— Malheureusement, Moktar, notre expert masseur sénégalais, est souffrant depuis quelques jours, ajouta-t-il en prenant un air faussement contrit. Mais rassurez-vous, nous avons le jeune Ibrahim… Imaginez, il n’a que dix-sept ans et pourtant, déjà, il a su combler bien des attentes chez mes plus fidèles clients.
Il marqua une pause, inclinant légèrement la tête, et me fixa d’un air complice, insistant juste ce qu’il fallait pour me faire comprendre que le jeune Ibrahim, malgré son inexpérience apparente, saurait répondre à mes désirs tout aussi bien que l’illustre Moktar.
Il me regardait fixement, les sourcils légèrement froncés, comme s’il cherchait à me sonder, à deviner l’ombre de mes désirs, à mesurer jusqu’où mes goûts pourraient me mener. Son regard glissait sur moi, scrutateur, presque insistant, dans un silence que je laissai volontairement s’épaissir. J’aimais l’idée de le voir s’agiter sous mon mutisme, de le sentir se perdre dans ses propres insinuations, à la recherche d’un indice, d’un signe de ma part. Il soutint mon regard un instant encore, puis, d’un ton faussement désinvolte, il reprit, comme s’il laissait tomber une phrase au hasard :
— Mais nous avons aussi la très belle et toute jeune Djamila… Elle porte d’ailleurs son prénom à merveille.
Il marqua une pause, scrutant ma réaction avant d’ajouter, avec un sourire énigmatique :
— Et… elle satisfait pleinement nombre de mes habitués.
Sa voix traîna légèrement sur les derniers mots, appuyant le sous-entendu sans jamais le formuler tout à fait. Son sourire, lui, était celui d’un homme convaincu d’avoir éveillé la curiosité de son interlocuteur.
J’acquiesçai d’un simple mouvement de tête, un léger soupir s’échappant de mes lèvres, comme si cette option ne m’émouvait guère. L’enthousiasme du patron glissa sur moi sans trouver de prise, mais cela ne sembla en rien entamer son plaisir. Il se frotta les mains d’un air satisfait, puis, sans un mot de plus, m’invita à le suivre d’un geste fluide et assuré.
Nous traversâmes un couloir aux murs patinés par l’humidité et le temps, où se mêlaient les senteurs suaves du musc et de la fleur d’oranger. L’écho lointain d’une fontaine bruissait doucement, se mêlant au silence feutré du lieu. À mesure que nous avancions, l’atmosphère se chargeait d’un mystère presque irréel, comme si l’on s’enfonçait dans un monde suspendu entre rêve et réalité.
Le patron s’arrêta devant une porte en bois sombre, finement sculptée, et l’ouvrit dans un froissement à peine perceptible. Il s’effaça pour me laisser entrer, son regard exprimant une satisfaction discrète, puis referma la porte derrière moi avec la délicatesse d’un homme qui sait quand se retirer
La pièce était baignée d’une lumière tamisée, dorée et apaisante, filtrée par des tentures légères qui dansaient au gré d’un courant d’air imperceptible. L’ambiance y était douce, intime, un cocon hors du temps où chaque détail semblait pensé pour flatter les sens.
Et là, au centre de cette bulle de sérénité, se tenait Djamila.
D’un port naturel, empreint d’une grâce instinctive, elle semblait parfaitement à l’aise dans ce décor qui semblait l’avoir sculptée à son image. Son teint ambré captait la lumière avec une douceur exquise, révélant une peau lisse et soyeuse. Ses traits, d’une harmonie saisissante, mêlaient la délicatesse et la force d’une beauté sculptée par le soleil et le vent du désert. Ses yeux, profonds et ombrés de longs cils noirs, brillaient d’une intensité paisible, presque insondable.
Elle était vêtue d’un large paréo noué juste au-dessus de sa poitrine, tombant souplement jusqu’à ses genoux. Le tissu léger épousait ses mouvements avec une élégance simple, révélant par instants l’ébauche de ses formes sous le jeu subtil des ombres et de la lumière. Elle se tenait droite, ni gênée ni provocante, simplement présente, avec cette assurance silencieuse que confère la certitude d’être à sa place. Un instant, nos regards se croisèrent, et dans ce bref échange, il n’y avait ni question ni réponse.
D’une voix douce et posée, elle m’invita à me dévêtir. Il n’y avait dans son ton ni gêne ni empressement, juste une neutralité bienveillante, empreinte d’un professionnalisme naturel. Avec une délicatesse presque cérémonielle, elle se retourna, me laissant l’intimité nécessaire pour me préparer. Ce geste, simple en apparence, dénotait une pudeur discrète, une manière élégante de marquer la frontière entre le rituel et l’intime.
Je retirai mes vêtements avec une lenteur mesurée, appréciant le contact frais de l’air sur ma peau nue. La lumière tamisée accentuait les contrastes, jouant sur les courbes et les reliefs du décor, tandis qu’un parfum subtil de jasmin flottait encore dans l’air. Sur la chaise à côté, une large serviette immaculée était soigneusement pliée, sa texture moelleuse annonçant déjà une promesse de confort. Je la drapai autour de moi, son tissu absorbant immédiatement la chaleur de mon corps. Puis, avec la nonchalance d’un habitué, je m’allongeai sur la table de massage, sentant sous moi la douceur du cuir légèrement tiède, marqué par les effluves d’huiles essentielles.
Derrière moi, j’entendis le bruissement léger du tissu lorsque Djamila se retourna. Elle attendit un instant, s’assurant peut-être que j’étais prêt, avant de s’approcher avec cette grâce silencieuse qui semblait lui être naturelle.
Allongé sur le ventre, je laissai mon corps s’abandonner à la douceur du moment. L’air tiède portait les effluves d’huiles essentielles, un mélange apaisant de fleur d’oranger et de cèdre. Derrière moi, un léger bruit de verre signala l’ouverture d’un flacon, suivi du glissement fluide de l’huile chauffée entre ses paumes. Les premières pressions sur mes épaules diffusèrent une chaleur immédiate. Djamila massait avec assurance, alternant effleurages et mouvements profonds. Ses pouces s’attardaient sur ma nuque, dénouant méthodiquement les tensions, puis descendaient lentement le long de mon dos.
Son toucher était précis, ses gestes fluides et maîtrisés. Chaque passage de ses mains glissait avec la justesse d’une chorégraphie rodée, enveloppant mes muscles d’une détente progressive. Les nœuds se défaisaient sous la pression calculée de ses paumes, tandis que ma respiration se calquait inconsciemment sur le rythme lent et hypnotique de son travail des mains qui couraient de ma nuque à ma plante des pieds.
D’autorité, mais avec grâce, elle écarta légèrement mes jambes afin de masser l’intérieur de mes cuisses.
- Ca va ?
- Oui, c’est délicieux.
-- C’était Moktar la dernière séance ?
-- Oui, oui… avouai-je.
Elle se pencha légèrement, son souffle effleurant mon oreille, réveillant mes sens avec une délicatesse troublante. D’une voix basse et suave, elle murmura :
— Et… il vous a fait la séance spéciale ?
Je lui avouai dans un murmure calculé que oui. Un sourire fugace passa sur ses ...

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