Ce récit a été noté : 4.0 / 4

 
( 0 = histoire nulle   4 = histoire TOP )


Ajouter à ma liste
No zob in job partie 1

Publié par : estak le 14/04/2025
** NEW **

Pendant ma carrière professionnelle, j’ai toujours essayé de tenir cet adage. Mais je dois avouer qu’une fois j’ai craqué.
Début de ce siècle, je bossais comme auditeur interne dans une équipe où se côtoyaient tous les âges. Avec mes 35 ans, j’étais en milieu de tableau. Marié avec trois enfants, je ne cherchais pas spécialement d’aventures.
Dans cette équipe, il y avait Karine, qui était ma collaboratrice directe. 23 ans, 1m77, brune avec de belles formes, très souriante et un ravissant grain de beauté au coin droit de ses lèvres. Elle avait la fraîcheur et la spontanéité de son âge. Et un tic ravissant quand elle éprouvait de la gêne ou de la nervosité : elle se mordillait la lèvre inférieure.
Elle était en couple et nous racontait parfois ses expériences avec son compagnon, n’hésitant pas lors de pauses café à nous conter leur dernière. Ce côté déluré ne me déplaisait pas, mais je trouvais qu’elle allait parfois trop loin. Du genre : « Ce week-end, on a essayé la sodomie. C’est pas mal ! », tout cela ponctué d’un rire égrillard et nerveux. Entre potes, pourquoi pas se raconter nos expériences mais au boulot je pensais qu’il y avait des limites pour ne pas se griller. Bref.
Ça faisait deux ans que j’étais dans ce service. Frank, un collègue dont j’étais assez proche, me dit un jour que, alors que j’étais en déplacement, Karine leur avait avoué lors d’un déjeuner qu’elle fantasmait un peu sur moi. Mon côté père de famille-marié-sérieux (si elle avait su !) l’excitait.
Cette information titilla ma libido. Je me dis que j’allais me comporter un peu plus gaillardement, sans éveiller les soupçons des autres collègues dont une qui connaissait ma femme…
Je me mis à lui faire des compliments sur son habillement, sa beauté, mais de façon très « formelle », sans ajouter de sous-entendus lubriques. Juste des compliments sur sa nouvelle coiffure que j’aimais beaucoup et qui mettait en valeur la forme de son visage, sur son bronzage, son tailleur beige (tu le portes bien, en plus tu as de belles jambes) et ainsi de suite.
Je vis qu’elle ne me regardait plus du même œil. Mes compliments la troublaient, c’était une évidence. Frank me confirma que Karine se posait des questions. Elle s’en était ouverte aux autres filles de l’équipe et par ricochet, il était au courant.
Ce petit jeu m’amusait mais je ne voulais pas faire le premier pas. No zob in job ! et surtout pas qu’en tant que supérieur hiérarchique, on puisse me reprocher quoi que ce soit. Ma carrière et mon couple morfleraient certainement. Donc j’attendais qu’elle se décidât.
Novembre 2001, séminaire national au chalet du Lac à Vincennes. Nous n‘avions pas de voyagiste à cette époque, et nous devions nous débrouiller tout seul pour les réservations de train et hôtel. La coutume voulait que les collaborateurs réservent pour leur supérieur, aussi Karine s’occupa de notre réservation. Une hôtel 3 étoiles près de Bastille, métro direct pour Vincennes.
Nous étions tous ensemble dans le TGV par contre et nous blaguâmes pendant le trajet aller. Nous nous séparâmes à la gare de Lyon pour gagner nos hôtels respectifs. Certains collègues étaient dans le même hôtel mais je m’aperçus que Karine et moi étions seuls dans le nôtre. Nous prîmes le métro pour nous diriger vers Bastille. Je remarquai qu’elle semblait nerveuse seule avec moi. Elle se mordillait la lèvre quand elle me parlait, son débit de paroles était plus rapide qu’à l’accoutumé et elle s’agitait.

Nous arrivâmes à l’hôtel et nous nous enregistrâmes. On prit nos clefs respectives et direction l’ascenseur. Nous n’étions pas au même étage. L’ascenseur était exigu et nous nous serrâmes avec nos valises. Je la regardai droit dans les yeux en lui souriant, elle baissa le regard en se mordillant la lèvre. Je descendis au 3è et lui donnant rendez-vous 15mn plus tard à l’accueil pour départ sur Vincennes.
La chambre était coquette mais glaciale. Le chauffage central n’était pas en route et pour un sudiste comme moi, les 15 degrés de la chambre ne suffisaient pas. Je défis ma valise et allai dans la salle de bain. Un sèche-cheveux mural ornait un mur. Je le décrochai, il se mit en route. Je le calai dirigé vers la chambre pour la chauffer.
Un coup de peigne, un peu de parfum, brossage de dents et départ vers l’accueil.
Karine arriva cinq minutes plus tard. Elle s’était changée, son tailleur beige qui me plaisait tant ornait sa silhouette surmontée d’un manteau plus foncé, et elle s’était légèrement maquillée. Le rouge à lettre vermillon faisait ressortir sa crinière brune. Elle avait des chaussures assorties à son tailleur avec de petits talons. Elle était quasiment aussi grande que moi. Elle était canon.
- Tu es particulièrement en beauté ce soir, me pus-je m’empêcher de lui dire. Tous les collègues masculins vont être sous ton charme ! ajoutai-je en souriant.
- Il n’y en a qu’un qui m’intéresse, souffla-t-elle. Sa voix était rauque, comme si elle avait du mal à parler.
- Quel chanceux alors ! On y va ?
Et nous partîmes vers Vincennes. Elle parla peu dans le RER, baissant les yeux quand je lui parlai. Je me dis que je devais l’intimider, elle d’habitude si loquace et déconneuse.
Nous arrivâmes au Chalet, une cohue joyeuse de collègues se retrouvant de tous les coins de France nous accueillit. Le séminaire débuta à 14h00 et l’après-midi fut occupée. Je remarquais que Karine me jetait des coups d’œil en coin de temps en temps, tournant la tête quand je la regardais. Le patron fit le discours de clôture et vint l’apéritif dînatoire.
Je me retrouvai avec mes collègues de Marseille et Karine nous rejoignit. Nous étions face à face, elle jouait nerveusement avec sa flûte de champagne et riait à toutes les blagues que l’on pouvait sortir en se tortillant dans tous les sens. Mon collègue Bruno la resservit en champagne, elle avala sa flûte en deux lampées. Brun ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite


Mots-clés : Histoire 100% vécue, Hétéro, Au travail